Astronomie pratique et Astrophotographie

Mes cartes du ciel

Deux types de cartes sont présentées dans ce site, l'une pour les astres du système solaire, l'autre pour les objets du ciel profond. Il est important de différencier les deux types d'astres car leurs mouvements diffèrent tout au long de l'année par rapport à nous. Les astres du système solaire sont beaucoup plus proches de la terre, cette proximitée leur confère un mouvement propre pour chacun d'eux. Les objets du ciel profond, quand à eux, décrivent des orbites relativement stables, car très loin de nous.

Imaginez que vous êtes dans une voiture roulant à 100 Km/h et qu'un train à proximité qui se déplace vers la même direction que vous, roule à une vitesse de 130 Km/h, vous le voyez doucement prendre de l'avance sur vous, et en quelques secondes il sera plus loin. Mais par rapport à une montagne au loin qui se trouve derrière le train, la montagne paraît beaucoup plus stable, et il faut attendre quelques minutes pour ne plus la voir dans le paysage. C'est cette relativité qui fait notre monde, aucun endroit connu dans l'univers ne représente l'absolu, tout est en mouvement par rapport à l'autre. Imaginez celà à l'echelle de l'univers... Heuresement pour nous, ces mouvements respectent des règles (des lois physiques), permettant de les décrire et de les prédire.

La carte ci-dessous, montre les orbites des planètes du système solaire obervées depuis la terre durant l'année. On remarque aisément les boucles que décrivent ces orbites, ces mêmes boucles qui ont donné du fil à retordre à Ptolémé (Astronome grec), qui n'est pas parvenu à les expliquer par une formule mathématique simple. Il a dû imaginer tout un modèle mathématique compliqué afin de prédire leurs mouvements. Ce même modèle est basé sur un système géocentrique où la terre est placée au centre de l'univers et les astres tournaient autour d'elle. Ce modèle a été critiqué par beaucoup d'astronomes musulmans du 9ème et 10ème siècle. Notament, Ibn al-haytham dans son livre "Doutes sur Ptolémé". Mais ne trouvant pas encore un modèle pour le remplacer, il est resté dominant avec quelques propositions pour le corriger et le rendre plus simple, comme les cercles intérieurs proposés par Naser-eddin Al-Tûsî (astronome musulman perse). Ceci jusqu'à l'avénement du modèle héliocentrique de Nicolas Copernicus, qui a changé la donne, cependant, il n'a pas résolu compètement le problème. Il a supposé que le soleil était au centre de l'univers. Ce n'est que plus tard que les lois de Kepler ont définitivement réglé le problème.

 

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